Clis: les parents à l'inspection académique

Publié le par sauvonslesclis29.over-blog.fr

Les fermetures sont maintenues le mouvement  va continuer, quimper réfléchit à de nouvelles formes d'actions .clis arbres clis le 11 mai quimper11 mai 2010

  ouest france 12 mai 2010Ouest france 12 mai 2010

Après les élus, lundi, ce sont les parents des enfants scolarisés en classes d'inclusion scolaire qui ont été reçus.

« Je suis très amer... » Patrick Chaud, président de l'association des parents d'élèves de l'école de Kerjestin à Quimper, vient de sortir de près de deux heures d'entretien avec l'inspectrice d'académie. Avec des élus quimpérois, avec des parents aussi, il a plaidé la survie de la classe d'inclusion scolaire (Clis). Il est amer. Et surtout ému. « Des parents ont expliqué les difficultés qu'ils rencontraient avec leur enfant porteur d'un handicap. Mais nous nous heurtons à une logique comptable. L'inspectrice n'est pas revenue sur sa décision de fermer trois Clis à la prochaine rentrée (1). »

 

« Dialogue de sourds »

En début d'après-midi, les parents de Plouzané avaient été reçus. Puis, vers 17 h, un rassemblement a regroupé une centaine de personnes devant l'inspection académique : parents, élus, Adapei, groupes solidaires venus de Pont-l'Abbé, de l'école du Petit Parc à Quimper. Rassemblement pacifique, marqué seulement par quelques coups de cornes à brume. De nombreux enfants étaient présents.

La discusssion sur l'avenir de Kerjestin a duré longtemps. Mais rien n'a bougé. « Les parents seront reçus individuellement » rapporte Patrick Chaud. La date du 17 juin est toujours annoncée comme date butoir pour une décision définitive. » C'est ce délai que compte mettre à profit les parents. Le blocage de l'école quimpéroise pourrait être plus radical. Jean-Marc Tanguy, élu quimpérois, estime que « tout n'est pas complètement fermé. Il faut maintenir la pression malgré le dialogue de sourds que nous subissons. »

Prochain rendez-vous, dès demain. Des parents, avec l'Adapei, doivent être reçus à la préfecture. Le dialogue risque d'être serré. Mais d'ici le 17 juin, le bras de fer va se poursuivre.

 

(1) Kerjestin à Quimper, Paul-Langevin à Brest, Croas-Saliou à Plouzané.

télégramme des quimper clis le 11 mai

 

 

 

Clis. «Nous sommes très amers mais le combat continue»

 

Télégramme quimper 11 mai

 

Ils sont sortis secoués de deux heures de réunion, hier à 19h. Les deux mères d'élèves de la Clis de Kerjestin, présentes dans la délégation, étaient en pleurs. Les élus avaient les traits tirés. «Ce fut un dialogue de sourds» résume Jean-Marc Tanguy, élu chargé des personnes en situation de handicap. Des représentants de plusieurs Clis du Finistère étaient réunis vers 17h devant l'Inspection académique. Les parents de Plouzané avaient été reçus dans l'après-midi. Ceux de Kerjestin devaient suivre. Leur délégation était accompagnée par Denise Cariou, Odile Vigouroux et Jean-Marc Tanguy, élus quimpérois. Pour la centaine de personnes qui s'étaient déplacées pour soutenir la cause: militants de la FSU, représentants de l'école du Petit Parc et de la nouvelle association des parents d'élèves de Quimper, représentants de l'Adapei, parents de la Clis de Pont l'Abbé, rejoints plus tard par le maire de la capitale bigoudène, une longue attente commençait.

«Beaucoup d'émotion»

Le compte rendu deux heures plus tard était clair. «L'Inspection reste sur la fermeture de la Clis, expliquait la voix fatiguée Patrick Chaud, président de l'association des parents d'élèves de Kerjestin. On nous dit qu'ils seront reçus individuellement, que les orientations seront données le 17juin. Nous continuerons l'action. Les familles, les enfants ne sont pas pris en compte. On a l'impression que rien ne peut toucher l'Inspection. Nous sommes très amers. Mais il a malgré tout eu un dialogue». Jean-Marc Tanguy a aussi évoqué l'ambiance très forte des échanges, «des parents qui ont pu exprimer leur souffrance avec beaucoup d'émotion». «En face, nous avons eu une réponse froide, administrative. Nous sentions la toute puissance du pouvoir». «Ce n'est pas complètement fermé, ajoute l'élu quimpérois. Il faut continuer à mettre la pression et nous la soutiendrons au nom de la souffrance des parents et contre la politique comptable du gouvernement». Aujourd'hui, à 17h45, une délégation de l'Adapei sera reçue en préfecture sur le même dossier. «L'administration veut régler ce dossier au cas par cas individuellement, commentait un parent bigouden. Si les parents, qui doivent déjà gérer leur enfant en difficulté, n'ont pas derrière eux les associations et les élus, ils sont perdus. Il faut les accompagner». Un peu sonnés par leur entrevue de deux heures, parents et élus ne voulaient pas baisser les bras hier soir.

 

Publié dans soutien

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P
<br /> un grand merci à toutes les personnes presentes devant l'i a hier apres midi pour nous soutenir,apres la deception et la colére face à des bureaucrates qui pensent que par des 'chiffres' nous<br /> allons continuer à nous battre pour tous ces gosses des la semaine prochaine au retour de ce long pont merci<br /> <br /> <br />
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