Clis de Kerjestin. soutiens politique à la clis
Clis de Kerjestin. L'opposition «favorable à son maintien»
Cinq jours après le rassemblement public de soutien à la classe pour l'inclusion scolaire de Kerjestin, l'opposition municipale (UMP/Nouveau centre) se dit «favorable au maintien de la Clis». «Le groupe a voté le voeu au conseil municipal et nous entendons également appuyer fortement les demandes des familles auprès de l'inspection académique et du ministère de l'Éducation nationale. Il est nécessaire de prendre en compte les besoins réels des familles dont les enfants sont porteurs d'un handicap», affirment les membres de «Quimper en avant toute!». «En revanche, les baisses d'effectifs constatées sont aussi des réalités. C'est la raison pour laquelle les messages de ceux qui dirigent doivent être mieux entendus et mieux compris dans les faits lorsqu'ils prennent ce type de décision», souligne le groupe. «Enfin, il n'est pas non plus interdit d'actualiser et de repenser le rôle des Clis. Peut-être faudrait-il renforcer le lien avec les classes ordinaires, afin d'aider au mieux les enfants ayant besoin d'un maximum de repères et d'une inclusion encore plus forte», suggère-t-il.
Et le PCF demande «le retrait d'une décision choquante»
De leur côté, la section du PCF et les élus communistes du Pays de Quimper, représentés au rassemblement de jeudi, déclarent s'indigner «de la menace de suppression de la classe pour l'inclusion scolaire de Kerjestin». «Ce serait un grave préjudice pour ces enfants en situation de handicap et leurs familles, qui ont droit à toute notre solidarité et ont besoin plus encore que d'autres d'attention, de stabilité, de proximité, d'un encadrement éducatif sécurisant et formé pour cela», estiment les communistes. Ces derniers «apportent leur total soutien aux parents et aux enseignants en lutte contre cette fermeture et appuient les actions engagées pour obtenir que l'inspectrice d'académie du Finistère revienne sur cette décision choquante». «Mobilisons-nous pour stopper la casse du service public d'éducation, pour une politique scolaire au service de la réussite de tous les jeunes», ajoutent-ils, en référence «aux suppressions de classes et de postes, (qui) sont la conséquence directe de la politique de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement».