Landerneau -Classes pour l'inclusion. Les fermetures inquiètent

Publié le par rima

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Classes pour l'inclusion. Les fermetures inquiètent.
La réunion s'est déroulée en présence d'Anne Tanguy, adjointe déléguée à l'enfance et de Marie-José Cunin, adjointe déléguée à l'action sociale et aux personnes handicapées (troisième et quatrième au premier plan).

 

Classes pour l'inclusion. Les fermetures inquiètent

22 mai 2010 - Réagir à cet article

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Jeudi soir, la fermeture des Clis (classes pour l'inclusion scolaire) annoncée par l'inspection académique était au coeur de la réunion d'information organisée à la salle Kerné. Depuis plusieurs semaines déjà, l'Adapei (Association des amis et parents d'enfants inadaptés) fait entendre son mécontentement.

«Un cataclysme»

«C'est fin mars que nous avons appris que l'inspection académique souhaitait fermer cinq Clis à la rentrée de septembre. Finalement, leurs représentants sont revenus sur celle de Pont-l'Abbé. Il en reste donc quatre, deux à Quimper, une à Brest et la dernière à Plouzané», explique Daniel Meunier. Pour l'inspection, non seulement le Finistère est bien doté mais, selon elle, il y aurait aujourd'hui 120 places vacantes dans le département. Des arguments que conteste l'Adapei. «Dans le Finistère, la situation est tout juste acceptable. Il n'y a en tout cas pas de surdimensionnement. On est en train de déséquilibrer l'accueil des enfants handicapés et de foutre en l'air le réseau des Clis. Pour nous, c'est un véritable cataclysme», poursuit Daniel Meunier. Pire, le projet de l'inspection prévoit la fermeture de dix Clis sur une période de trois ans.

Kergréis menacé?
Et là, les deux classes de Kergréis pourraient bien être aussi dans le collimateur. L'inspection n'a-t-elle pas déjà répété qu'elle ne souhaitait pas qu'il y ait deux Clis dans le même établissement? Jeudi, pour l'Adapei, il s'agissait donc d'alerter les parents sur les menaces qui pèsent sur les Clis de Landerneau. «Nous n'avons pas jeté l'éponge», prévient d'ailleurs Daniel Meunier.

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