CLIS DE Kroas Saliou Plouzané quelques articles

Revue de presse

Télégramme Kroas-Saliou. La majorité pour la classe d'intégration

3 avril 2010

La majorité municipale a souhaité apporter son soutien à l'école deKroas-Saliou, concernant la fermeture annoncée de sa Clis (classe d'intégration scolaire). Par la voix de Damien Deschamps, adjoint au maire, elle rappelle que «le maire dénonce le caractère inconcevable de cette mesure. Aussi la majorité municipale, avec plusieurs adjoints et conseillers municipaux, s'implique et travaille solidairement sur ce dossier avec les parents d'élèves et les DDEN (délégués départementaux de l'Éducation nationale)».

«Préserver l'égalité de tous les écoliers»

Pour le groupe majoritaire, «lehandicap est une des préoccupations majeures. Au-delà des travaux d'accessibilité commencés dans les différents bâtiments communaux, il s'agit de préserver l'égalité de tous les écoliers: l'enjeu est que des enfants puissent tirer profit, en milieu scolaire ordinaire, d'une scolarité adaptée à leur âge, à leurs capacités et à la nature de leur handicap. Et la Clis répond à ce besoin». Et de poursuivre: «Sans ce service public de proximité, les enfants porteurs de handicaps ne trouvent plus leur place dans le système scolaire. La décision appartient à l'inspection académique. Des rencontres et des contacts sont en cours avec sa direction. Nous attendons de ces échanges qu'ils permettent de déboucher sur un avis de maintien de la Clis à l'école de Kroas-Saliou».

Kroas-Saliou. La majorité pour la classe d'intégration
Avant la rencontre à l'inspection académique à Quimper, la majorité municipale tenu à apporter son soutien, jeudi, aux défenseurs de la classe d'intégration scolaire de l'école de Kroas-Saliou, menacée de fermeture.

Kroas-Kroas-Saliou. La classe d'intégration scolaire menacée

Télégramme  27 mars 2010

Vendredi matin, les parents d'élèves du groupe scolaire Kroas-Saliou ont manifesté leur désaccord sur la fermeture annoncée de la Clis (classe d'intégration scolaire). Depuis la fermeture de l'école Éric-Tabarly, l'an dernier, le transfert des élèves s'est révélé difficile. Aussi, il avait été convenu que la Clis soit durablement affectée àKroas-Saliou. De ce fait, les parents demandent désormais à l'inspecteur d'académie: «Pourquoi revenir sur cette décision? Ces fermetures à répétition nuisent au bien-être et à l'équilibre d'enfants déjà en difficulté. Parailleurs, la municipalité avait,àcet effet, engagé de coûteux travaux (ascenseur, rampes d'accès, etc.)».

Un effectif prévisible de 13 écoliers

Et les parents de poursuivre : «Vous argumentez la fermeture de la Clis en vous basant sur la faiblesse des effectifs, alors que nous savons que deux écoliers de Kroas-Saliou et un troisième de Coat-Édern sont pressentis. Cinq autres enfants, issus de communes avoisinantes, pourraient également intégrer la classe, portant ainsi l'effectif à13écoliers». Et Nathalie Boilard de rappeler que la Clis publique la plus proche est celle des Quatre-Moulins qui affiche complet ou celle, privée, de Saint-Renan.

Indignation et soutien de la municipalité

La municipalité, qui s'affirme «surprise», s'indigne dans un courrier de la prise de position de l'académie et rappelle les difficultés rencontrées l'an dernier lors du transfert des élèves de l'école Éric-Tabarly vers Kroas-Saliou : «L'un des éléments primordiaux de ce transfert était la continuité du suivi de ces enfants en difficulté. Nous nous sommes attachés à ce que cette classe soit maintenue et confortée dans ce nouveau site. Lors de ce transfert, les enfants, notamment ceux de la famille Boilard, ont dû subir un changement d'école, de professeur et d'assistante de vie scolaire! Est-il judicieux de recommencer ce cycle avec des enfants en grande difficulté, en leur changeant encore une fois de cadre de vie scolaire?».

«Une décision hâtive et injustifiée»

Selon les termes de Robert Thomas, adjoint chargé du suivi du dossier, «l'intérêt des petits doit passer avant tout! Je n'arrive pas à saisir le sens de cette fermeture, tant sur le point de vue humain que sur le point de vue des effectifs. Actuellement, la Clis de Plouzané comprend sept élèves. Si deux d'entre eux quittent bien la structure à la rentrée prochaine, nous savons déjà que trois autres écoliers sont pressentis pour rejoindre la Clis. Et par ailleurs, nous savons aussi que quatre enfants de Milizac et un de Ploudalmézeau sont attendus». Pour la municipalité, cette décision de fermeture est «hâtive et injustifiée».

mercredi 31 mars 2010

L'inspection d'académie a annoncé la semaine dernière, son intention de fermer la classe d'intégration scolaire (Clis) de Kroas-Saliou, à la rentrée. Pour Yves du Buit et son groupe Génération Plouzané, cette annonce signe l'échec de la fermeture de l'école Eric-Tabarly et son absorption par celle de Kras-Saliou. « Cette fusion s'est révélée moins idyllique qu'annoncée, et les travaux réalisés dans l'urgence, l'été dernier n'auront pas suffi à permettre un transfert dans de bonnes conditions de la Clis. Tous les aspects de ce regroupement n'ont pas été correctement mesurés. Ainsi cette année, la mise en place d'un second service à la cantine de Kroas-Saliou a compliqué la tâche du personnel et diminué le temps du repas pour les enfants. La saturation de la garderie périscolaire n'est pas sans poser de vrais problèmes d'organisation. Dès lors, malgré l'investissement des personnels, l'école devient moins accueillante pour un Clis. Les premières victimes des changements répétés sont les enfants qui, en plus de leurs difficultés, devront adapter à un nouvel environnement scolaire. Le fait que ce soit l'adjoint aux travaux, ancien DDEN, et non l'adjointe aux affaires scolaires qui est chargé du dossier montre que la municipalité ne joue plus la défense de la Clis sur le plan académique, mais se situe sur le terrain politique, essayant à cette occasion de panser les plaies, après la fermeture l'an dernier de l'école de Castel-Nevez ».

TELEGRAMME 27 avril  2010

Les parents d'élèves, en réaction à l'annonce de fermeture d'une classe d'intégration scolaire (Clis), à l'école publique de Kroas-Saliou, occupent l'école depuis hier, jour de la rentrée, et ce, jusqu'à ce que le rectorat d'académie revienne sur sa décision.

«Une véritable politique du mépris»

Après des rencontres infructueuses et un silence insoutenable, «c'est une véritable politique du mépris qui est appliquée vis-à-vis de l'éducation de nos enfants, sous prétexte d'économie. Nous ne laisserons pas faire ça!», déclarent les parents d'élèves. Hier, ils ont reçu le soutien de membres de l'Adapei, qui leur ont appris que la Clis de l'école Jacques-Prévert, de Lesneven, était également menacée de fermeture, ce qui renforce leur détermination.

une réaction d'un lecteur

dani...
.Contre la fermeture de la CLIS
Les CLIS organisent, dans un environnement de scolarisation ordinaire, un enseignement adapté. Elles permettent une réelle prise en considération des conditions particulières liées aux différents handicaps et le développement de moyens adéquats.
> Malheureusement , au nom d'une certaine logique comptable, lié à la décision de nos gouvernants de réduire le nombre de fonctionnaires et donc , d'enseignants, les plus faibles d'entre eux , les élèves en situation de handicap, sont une nouvelle fois les premiers à payer cette diminution des moyens.
> La réponse à la réduction des CLIS a été de donner à ces enfants une AVS (auxiliaire de vie) et de les remettre en milieu ordinaire.Ce qui est une régression car ces enfants , nous le savons bien , pour en avoir discuté avec des parents à qui cette mésaventure est arrivée, ne peuvent suivre le rythme scolaire normal. Et nous ne parlons pas des AVS , dont la formation n'existe pas ou si peu.

Pour pouvoir scolariser leurs enfants handicapés, les parents subissent un parcours du combattant qui leur est imposé par l’environnement et aggrave la situation de handicap des enfants.
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L'Education Nationale est en charge des CLIS pour leur gestion ,après notification par la MDPH, faisant suite à une demande des parents. Les enseignants sont formés et les parents , pour la plupart sont satisfaits du système qui permet à leurs enfants de progresser , grâce à un enseignement et un rythme adapté.
> Actuellement, l'Inspectrice Académique de l'Éducation Nationale, s'est permise de procéder à la fermeture de trois CLIS. Ceci s'est fait au mépris des règles. Les parents donnent leur demande de scolarisation pour la fin mars et la MDPH( Maison Départementale Pour le Handicap) donne une réponse favorable ou non à la mi-juin.
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Les décisions prises par l'Inspection Académique sont à contre temps et permettent une gestion fantaisiste. Il a été annoncé le chiffre de 120 places vacantes(chiffre contestable) mais ces places sont éparpillés sur tout le Finistère.
> Madame l'Inspectrice Académique a annoncé que la LA CLIS de Plouzané ne comporterait que 3 élèves à la rentrée prochaine. Cette annonce a été faite lors de la présentation , en avril, de la carte scolaire pour 2010-2011 au CDEN , instance politique à laquelle le Préfet et les élus étaient présents. Bien sur , trois enfants ne permettent pas d'assumer l'existence d'une CLIS et tout le monde comprend bien la chose.
> Mais finalement , en ayant pris connaissance des demandes, ce sont finalement onze enfants qui pourraient être admis en CLIS à Plouzané.
> Le parents sont mobilisés surtout après avoir subi la fermeture de l'école , l'année dernière. Si la fermeture de la CLIS est effective , les parents seront confrontés à des déplacements et amèneront encore du stress pour ces enfants déjà frappés par le malheur d'être handicapés. Les parents subissent également des pressions, de la part de l'Éducation Nationale pour scolariser leurs enfants dans une autre CLIS.

Nous ne pouvons pas tolérer cela et nous ressentions beaucoup de dégoût pour les pratiques de dissimulations et de mensonges de l'Education Nationle.

Ajouté le 29 avril 2010 à 07h40

MANIF du collectif des personnes Handicapés à QUIMPER devant l'inspection le 6 avril 2010contre les fermetures des CLIS du Finistère